| Commentaire |
La centuriation coloniale a élargi de façon décisive les capacités productives du territoire, en ajoutant à la polyculture classique, une viticulture spéculative en prise rapide sur le marché impérial. On constate que 40% des sites créés à l'époque augustéenne dans les collines du nord-est biterrois, entretiennent des liens directs avec la viticulture et disposent de capacités de stockage. Dès les années 50-60, les seuls vins gaulois attestés par leurs étiquettes sur le marché de Rome, au "Castro Pretorio", sont deux crûs de Béziers, un "vin agé de 5 ans" et un "blanc", tous deux importés dans des amphores produites en Biterrois. |
| Droit / Sources |
"Atlas historique des cadastres d'Europe", Luxembourg, OPOCE, 1998, France - Dossier II, "Le réseau colonial Béziers "C", M. Clavel-Lévêque, fiche 10. |