| Commentaire |
Le croisement de la carte pedologique et des données cadastrales antiques fait apparaître que les sols du "territorium" Lyppiense sont fersiellitiques, pierreux, bien drainés du type terra rossa (rubrica). Les limites occidentales du cadastre s'arrêtent sur une zone forestière faisant frontière. Sur ces sols rouges a pu se développer une culture de la vigne comme de l'olivier (Caton, De Agr., VI, 1; Columelle, De Agr., XII, 51, 3 ; Macrobe, Sat. II, 20, 6 ; Scholies d'Horace, Carm. , II, 6, 14) à l'époque tardo-républicaine en liaison avec une économie esclavagiste. La lecture des sources montre que ces sols rouges, qui seront progressivement définis comme difficiles à travailler (Pline l'Ancien, HN, XVII, 25; Columelle, De Agr., III, 11, 10 ; Palladius, De Agr., II, 13, 5 ), ont été utilisés de manière intensive. |